Moments de flottement post-PASS, qui n’en a pas connu ? Ce fameux carrefour, où la volonté de soigner, réparer, accompagner ou comprendre se heurte à la brume des acronymes et à la bousculade des envies. Entre la pression familiale, les conseils de la cousine qui a “jugé que la pharmacie c’était bien tranquille”, ou la fascination des séries médicales, la tête tourne. Certains collectionnent les brochures, d’autres harcèlent les forums de questions, tout le monde redoute de louper cette intuition qui, paraît-il, fait décoller.
Miroir magique, dis-moi qui je suis… ou plutôt, quelles Filières MMOPK à paris pourraient correspondre ? Parce que derrière le sigle, il y a des mondes entiers qui s’opposent, se croisent ou se dévoilent un peu par hasard, un midi en pleine discussion avec un étudiant croisé à la cafétéria. Chacun de ces chemins, de la médecine à la kinésithérapie, cultive ses particularités, impose ses codes et promet des horizons tout à fait différents. Impossible de tout deviner derrière la porte d’un amphi, mais tout commence, paraît-il, par sortir de l’évidence.
La Médecine, l’art de l’humain ou le goût de la technique ?
Ah, la Médecine, mythe fondateur, graal tant convoité, mais aussi montagne russe émotionnelle. Ici, pas question de raccourci. C’est long, dense, parfois déroutant et incroyable, souvent tout ça en une semaine. En médecine, chaque matin peut devenir une énigme à résoudre. Parfois, c’est la fatigue qui gagne, parfois la fascination prend le dessus. Le praticien ? Il garde les pieds sur terre, mais il est aussi un peu “sorcier moderne”, confronté à la vie brute, à la douleur inexpliquée, à la nuit qui tombe et aux décisions impossibles. Vous êtes tenté par le côté humain, l’écoute et la technicité ? Ou c’est le service public et la transmission qui réveillent quelque chose en vous ? Entre la recherche, le soin pur ou même l’enseignement, chacun finit par trouver sa nuance personnelle. La résilience, ça s’apprend, mais est-ce que ça vous tente ?
Maïeutique, passion pour la naissance ou sens de l’accompagnement ?
Un peu comme entrer dans un roman où chaque chapitre célèbre la vie, la Maïeutique, ce n’est pas seulement tenir la main dans une salle d’accouchement. Il y a aussi tout l’avant, le doute, la joie, le souci du détail et les heures passées à écouter, rassurer, ajuster. Écoute décuplée, rigueur scientifique, douceur et poigne d’un funambule : il faut tout cela, et un peu plus parfois. La mission vous attire ? Conseiller, prévenir, innover en santé publique, tout en accompagnant chaque moment-clé de la maternité ? Devenir sage-femme, ce n’est jamais anodin, et l’autonomie grimpe d’année en année. Qui aurait cru que ce métier, presque confidentiel avant le PASS, deviendrait l’évidence pour certains en une seule rencontre marquante ?
Odontologie, temple de la précision ou quête du sourire parfait ?
Dans le royaume de l’odontologie, les mains deviennent sculpteurs, les esprits aiment la rigueur et l’inventivité se loge parfois dans une molaire à sauver. Prise en charge, gestion du détail, sens du tact et de la confiance : la routine n’existe pas vraiment ici. Beaucoup imaginent le cabinet classique, mais la recherche attire aussi ceux qui voudraient explorer d’autres horizons, et puis secret bien gardé l’orthodontie ou la chirurgie orale appellent parfois les curieux au-delà du soin classique. Et ce fameux contact avec le patient, inattendu, permanent, humain, il vous séduit ou il vous inquiète ? La technicité n’exclut pas la créativité, bien au contraire.
Pharmacie, voeux de proximité ou goût du laboratoire ?
Pharmacie : un air de quartier, des conseils qui rassurent. Mais qui soupçonne la part cachée ? La pharmacie, ce ne sont pas que les prescriptions, les piluliers et l’amabilité derrière le comptoir. C’est aussi la traque de la molécule, la gestion de crise en industrie, l’élan vers la biologie médicale, la vigilance sur chaque pilule donnée. Rigueur scientifique ? Adaptation à la vitesse du progrès ? Relation de confiance, jour après jour ? Les choix de spécialisation sont multiples. Certains aiment la polyvalence, l’invention du médicament, d’autres trouvent leur bonheur dans le lien continu avec la population. Et si la pharmacie cachait plus de surprises qu’on ne le pense au premier abord ?
Kinésithérapie, envie de mouvement ou besoin d’accompagner ?
Qui n’a jamais été bluffé par ces mains capables de redonner une mobilité, de pacifier une douleur, d’accompagner de façon individuelle, patiente ? Le quotidien du kinésithérapeute, c’est l’amélioration du quotidien, la redécouverte du mouvement et l’envie de voir progresser concrètement ses patients. Chacun découvre vite que la variété est reine, du cabinet au service de neurologie, du terrain de sport à la pédiatrie. Vous aimez l’anatomie ? L’écoute active ? Le sentiment de construire, geste après geste ? Derrière chaque parcours, il y a des histoires de rééducation, des rencontres parfois inoubliables, des petits bonheurs partagés et de nouveaux départs, souvent.
Comment choisir sa filière MMOPK selon son profil ?
Pas de baguette magique dans l’orientation, juste des envies, des doutes, des questionnements et parfois, des révélations imprévues.
- Besoin d’intensité humaine ou attirance par la technique ?
- Goût des sciences ou recherche du geste qui soulage pour de bon ?
- Désir d’autonomie, de stabilité, ou juste de découvrir un univers peu connu ?
- Envie de transmettre, d’explorer, de chercher au fond ce qui vous motive au réveil ?
S’écouter, sonder ses limites, tâtonner, c’est souvent la meilleure des boussoles. Les témoignages abondent : “C’est après une garde que j’ai compris pourquoi je voulais devenir médecin”, ou encore “Le premier contact en salle d’accouchement a balayé mes doutes.” Parfois, ce sont les rencontres, les stages, les échecs ou les imprévus qui précipitent l’élan décisif. L’expérience concrète réajuste les rêves d’enfant, et c’est tant mieux.
Et si la bonne voie n’était pas celle qu’on croit ?
Loïc, c’est le prénom qu’on colle à l’étudiant idéal, volontaire, hésitant mais curieux : il a couru après les stages, s’est trompé puis s’est relevé, a changé d’avis le temps de trois rencontres. Son PASS, il l’a réussi, mais le vrai déclic, il l’a eu lors d’un échange avec une sage-femme passionnée ou après la découverte d’un laboratoire, le suspense reste entier. Les possibilités, il les épuise une à une, sans chercher à plaire à qui que ce soit.
Choisir n’est pas renoncer, mais oser se confronter à ce qui palpite vraiment en vous, même si ce n’est pas ce que tout le monde attendait. Entre hésitations, espoirs, accidents de parcours ou engagements inattendus, la seule certitude : un futur pro construit sur une vraie conviction ne ressemble à aucun autre. Et si c’était vous, la surprise de votre propre histoire ?
