Vous venez de subir une rupture du tendon d’achille et vous voulez connaître les solutions pour le « réparer » ?
En premier lieu, il est important de souligner que la voie chirurgicale n’est pas inéluctable. Il est possible de soigner une rupture du tendon d’achille grâce à un traitement orthopédique. Il permet d’éviter les risques liés à l’intervention chirurgicale, mais ne protège pas contre le risque de nouvelle rupture. Il existe plusieurs traitements néanmoins, le plus efficace reste l’immobilisation à l’aide d’une botte plâtrée ou en résine durant une période comprise entre six et huit semaines. Cette immobilisation permet de laisser le genou libre ce qui facilite les déplacements du patient.
Qu’en est-il pour le traitement chirurgical ?
Il apparaît comme le traitement le plus intéressant car il permet une réparation définitive de la rupture du tendon d’achille. Une fois l’opération réalisée, il est nécessaire d’immobiliser le tendon pour assurer une bonne cicatrisation. Si l’on s’intéresse à l’aspect technique de l’opération, il faut savoir qu’il existe deux méthodes : la technique percutanée et la technique « à ciel ouvert ».
La première méthode consiste à assurer la cicatrisation du tendon en mettant en contact les deux extrémités sectionnées. Pour cela, le chirurgien introduit à travers la peau un fil de fer ayant un crochet à son extrémité, pour faire descendre la partie du tendon qui est remontée et l’approchée de celle du bas. L’immobilisation qui suit cette intervention est moins longue que celle nécessaire lors d’un traitement orthopédique.
La deuxième technique consiste à réaliser une incision cutanée pour permettre la suture du tendon d’Achille rompu. Cette méthode permet de limiter le risque de nouvelle rupture néanmoins, elle induit des risques anesthésiques, cutanés ou infectieux.
Quelle est la solution la plus adaptée et existe-t-il de nouveaux procédés ?
Ce qu’il faut savoir c’est qu’il n’y a pas de méthode miracle pour soigner une rupture du tendon d’achille. Le choix du médecin va dépendre du patient. En effet, le traitement chirurgical est préconisé pour des patients jeunes et sportifs alors que le traitement orthopédique sera préféré pour des personnes plus âgées.
Il est indispensable de discuter avec votre médecin des avantages et des inconvénients de chacune des méthodes et de voir avec lui la méthode la plus adaptée. Un nouveau procédé est maintenant proposé, il s’agit du traitement fonctionnel.
Le principe est simple, l’immobilisation n’est pas complète pour permettre une meilleure cicatrisation tendineuse. Néanmoins, elle protège moins le tendon en cas de chute du patient.